Les mots sont lourds Ou se muettent Gifles cachées au fond du soi Brumes surgies En sombres fêtes Les mots sont sourds Aux fonds d’émois
Couvent les temps Sous les tempêtes Les maux longs, sourds Ne s’ouvrent pas Griffes cassées mais qui s’entêtent Les mots sont sourds Aux forts des mois
Cassures, plis Bruits, silhouette Ombres chinées sous véranda Les mots sont sourds Aux girouettes Qu’aucun vent ne ranimera