Toute une vie de tout un tout Toujours n'existe pas, il se plait à l'instant En mémoire de rêve Toujours est à jamais Le mourir pour le vivre Puisque tout se refait inlassable Se renoue et se découd d'un doigt Main qui porte enfante caresse ou griffe Les ongles plantés au premier jour des jours Toujours est à l'instant Ce que vie est trépas Libéré de ses vices en oubli de vertu Prisonnier de ses vers de cris S'oublie lui-même dans les fonds de ses poches Trouées d'avoir aimé