Vieillir ne sera rien puisque tu me retiens Comme un guerrier vainqueur sur ta ligne de front En alliée résolue contre tous les affronts Du tambour valeureux qui fièrement nous tient
Vieillir ne sera plus puisque tu l’as conquis Ce pays de Cocagne à mon corps exercé Et ta charge à la mienne en rythme cadencé Dompteront nos désirs jusqu’aux plus insoumis
Vieillir ne gagne pas quand on combat à deux En attaques livrées au canon d’un seul feu L’assaillant qui s’oppose à libérer la vie
Vieillir est une armée qui ne me tuera pas Autrement qu’en assauts de nouvelles envies Vieillir n’osera pas, tant que tu m’aimeras !