Deuxième nuit sans toi, je redoute demain Je fouille le sommeil, je recherche ta main Deuxième nuit sans toi, c’est trop long, c’est trop loin Il y a trop d’espace entre chaque recoin Le silence est glacial, la lune est inhumaine C’est la lutte infinie de l’esprit sur la haine Que bat cette distance à nos corps en cavale A nos cœurs modulant un souffre sur escale
Deuxième nuit sans toi, je suis pâle à crever Orpheline, lit vide, aux chaleurs enlevées Deuxième nuit sans toi, je suffoque de froid Tu me remplis pourtant, je te respire en moi C’est l’appel de nous deux à cette solitude Sur le fronton surfait de cette rectitude Qui trace de sa ligne à chacun des départs Une larme, un avion … encore un au revoir !