Vous avez tous appris à pédaler un jour Un peu tout hésitant, et vous avez chuté Écorché vos genoux, puis, pansement autour De vos petites plaies, vous avez relancé Ce plaisir de rouler, sans retomber alors Vous l’avez bien acquis, et vous l’aimez encore !
La technique ma foi, s’acquiert comme l’on prend Simples leçons de vie autant que de courage Une fois inculquée, la forme se comprend En pratique exercée aux plus beaux des voyages !
Bien sûr quand il survient un boitement de pieds Si le fond nous entraîne aux phrases alignées Quelle anormalité s’efface clairement Pour laisser exploser les meilleurs sentiments Ceux puisés dans le cœur, dans l’antre de notre âme Mais pitié, respectons de tous les mots la trame !
Ne les alignons pas sans réserve en non-sens, Pour l’esthétisme seul, parce qu’ils sont ‘jolis’ Sachons les imprimer en toute cohérence Pour qu’ils s’échappent lors à leur propre folie
Il ne faut sottement les écrire, écoutez Leurs sons communiquant à nos désirs intimes Relisons-les ensuite à voix haute, énoncés Ils nous parlent, mais vous, entendez-vous leurs rimes ?
Ce qu’il faut en conclure à mes mots personnels Est que la poésie est en nous … quant aux choses Ce n’est que le regard sur elles que l’on pose Qui en fait l’excellence en phrases passionnelles
Par cette langue belle à qui je voue respect Je demande humblement que nos plumes s'élèvent D’une encre bleue trempée, symbolique de paix Pour envoler cet art au ciel de tous les rêves !
À ceux qui comme moi sont guidés par l’envie D’assurer au français ses lettres de noblesse Je dédie ces quatrains de toute ma tendresse Petit Prince et consorts, vive la Poésie !