Il y a fort peu longtemps, alors que je dormais À l’ombre d’un boulot une soirée d’été, Ma muse m’apparut, les yeux remplis de larmes, Pâle comme la neige, mais gardant tout son charme. Elle s’avança vers moi et tristement me dit Qu’elle allait défaillir si je ne composais Un poème d’amour où règne l’harmonie, Le bonheur et la vie. Face à tant de tristesse je me mis à chanter : « Réjouis toi Ô ma muse car en ce jour béni, Le mariage a uni deux amants pour la vie, Car ils se sont donnés par un oui solennel. L’un se nomme Foucauld et possède un cœur d’or, L’autre s’appelle Marie ; elle est tellement belle Que beaucoup de poètes la comparent à l’aurore. De telles créatures ne pouvaient que s’aimer. Je me souviens encore de cet heureux séjour, Où naquit d’un regard leur immortel amour ; Ce regard si doux, si profond et si beau Les transforma tout deux ; leurs yeux s’ouvrirent enfin, Et tous deux s’élancèrent sur ce si beau chemin, Ensemencé de fleurs mais aussi de fardeaux. Car la route est fort longue pour ce très beau voyage ! Deux âmes qui frissonnent, c’est cela le mariage ! Cher Foucauld, chère Marie, en ce jour si heureux Où vous avez dit oui, je vous souhaite à tous deux Un heureux avenir ; Ainsi, après avoir réuni vos deux cœurs, Poursuivez votre route sur les voies de l’amour, Abreuvez vous souvent aux sources du bonheur Et ne quittez jamais les sentiers de l’humour ! Je vous souhaite un plaisant et un heureux chemin, Et que les cris de joie de tous petits lutins Viennent illuminer chacun de vos matins ; Et face à tant de belles considérations, Acceptez que je dise : « félicitations ».