Il veille sur la plaine, immobile majesté Ses bras de verdures, vers les cieux élevés Chaque jour, de ses doigts bercés de rosée Il soulève la terre, ivre de cette liberté
Je suis assis, protégé, l’horizon partagé Chaque nuit, tant de rêves à imaginer De ces rêves qui s’entêtent, aimantés, Qui sans cesse, maintiennent nos âmes éveillées
Il veille sur nos vies, impassible éternité Ses cheveux de ramures, d’étoiles décorés Sur la plaine, jette son ombre, son manteau d’été Et protège de nos amours, l’immensité
J’ai si froid cette nuit, de ton âme éloignée Que mon âme vacille, simple mortel fasciné Par tes sourires qui me transportent, chaviré Voilà donc bien par quoi je suis, soudain bouleversé !
Quitter cette route ou plutôt s’attarder ? Au risque de s’attacher, nos cœurs se lier Qu’importe la raison, dans ma tête cette pensée, Qu'il faut vivre, simplement essayer d’exister