A Olivier Gaiffe sur son poème ''p'tit moment de solitude"
Parfois, lorsque le soir se fait lourd et noir, Je me drape de ligne et d'espoirs, Les mots se faufilent faciles Et l'horizon se lève sous la plume habile
Je repense à eux, à vous, Pendus au fil des pages blanches où saouls Vous titubiez et vous releviez agrippés aux vers Comme un point d'appui au livre ouvert
Alors, l'avenir serein A portée de main Se pare d'éclats et de vie De tous ces soldats morts au combat de l'écrit