Quelqu’un a dit qu’un bon ami vaux mieux que cent parents C’est étonnant que ce dicton me revienne souvent C’est mes souvenirs qui s’éveillent en un instant Une commémoration qui brille avec le temps Plein de circonstance qui filent à pas de géant Les restes d’une jeunesse qui s’éloigne en courant.
L’image d’un pépètte, un maître du hallage Levant les gambettes des marâtres du village Comparaison toute faite pour ce personnage. Le cliché d’un parc ou la place d’une mairie Les gueules de bois en vrac à la fin d’une grande nuit Des comédies amoureuses pour toute une vie.
Le tableau inquiétant d’une fête patronale Un conflit colonial, un cachot collégial Une cour de buvette aux aspects tribunal. Une illustration de nos collèges et nos lycées Des leçons de galère, des valeurs très variées Des options de carrière pour toute une destinée.
Avec le recul, j’aurais pu imaginer Réécrire tous les paragraphes de mon passé Mais j’ai refusé d’ignorer les failles, les regrets Si mes amis sont borgnes, je jouerais l’ignorance L’ami est la mémoire de mon jardin d’enfance Nos amis sont les témoins de notre existence.