Tes beaux grands yeux sont ainsi que les mers Tranquilles, où foissonnent maints mirages, Et quelquefois de violents orages Qui nous laissent des lendemains amers.
Tel un aventureux fumant steamer Déserte le quai de son amarrage Pour aborder un nouvel atterrage, Je vogue dans tes yeux, ciel d'outremer.
Et poussé par une folle espérance, Sur l'océan de ton indifférence, Je cherche l'atoll de l'éternité,
Et l'ayant trouvé, nos deux solitudes S'y rejoignent avec sérénité Pour vivre, de l'amour, les plénitudes.