Posant sur un coussin d'herbe nommé kusa, Ombragée par un beau ficus religiosa, L'épaule dénudée, la belle asiatique S'élève en extase quasi érémitique.
Brillant tel un gandin en habit de pacha, Mon pas, énergique comme la cachucha, Ralentit en voyant ce beau corps ascétique Se changer doucement en geisha monastique.
Quiconque imagine perdre un précieux temps Dans la méditation à mi-temps ou plein-temps, Du grand bonze, n'a su pénétrer le message.
Assis sur le coussin, les mains dans le giron, Pour jouir d'élévation, énonce le grand sage : Il faut transfigurer en geisha son laideron.