A chaque fois qu’on ouvre le journal, On y découvre des histoires abdominales. Des articles loin de figurer dans les annales, Nous rendent pourtant la vie quotidienne, infernale. Des faits habituellement relatés en France hexagonale, Viennent maintenant alimenter nos chroniques régionales. Des affaires autrefois atroces sont devenues banales, Et sont même récupérées par les revues internationales. Je me souviens encore des fêtes patronales, Où, tard dans les soirées communales, Et même à l’occasion d’élections cantonales, Comme l’ambiance était festive et originale ! Dès le réveil, dans les informations matinales, Nous sommes plongés en phase terminale, Après avoir entendu des sanctions pénales Enoncées à la suite d’un procès jugé au tribunal. Ce phénomène de délinquance qu’on nous signale, Serait-elle d’origine psychique ou hormonale, Nécessitant des prescriptions médicinales, A l’image des maladies sexuelles ou vaginales ? On souligne ici la découverte d’un véritable arsenal, Là, une grosse quantité de drogue dans un canal. Les langues se délient même au confessionnal. La vérité se dévoile enfin de façon machinale. Que se soient des faits de violences ou de luttes intestinal Ces situations comportementales sont loin d’être marginales, Et peuvent rapidement prendre une ampleur phénoménale, Si l’on tarde à trouver efficacement une solution finale. Aussi, il faudrait que les instances nationales, Au cours de leur mandature quinquennale, Fasse amende honorable quasi doctrinale, En désignant des responsables de manière nominale.
