J’aurais aimé vous compter fleurette, A l’instar des stars et des vedettes, Et de certains chanteurs d’opérette, Parés d’habits de lumières et de paillette. Il ne s’agit pas, comme la grande mouette, Oeuvrer dans l’ombre en restant muette. Allant jusqu’à vous pousser la chansonnette, Presque au point de prendre une casquette. Si je me trouve bien dans mon assiette, Loin de jouer les piètres marionnettes, Je pourrai éviter de recevoir des cannettes, Encore moins, pire encore, des cacahouètes. Ceux qui, par le petit bout de la lorgnette, Auraient des intentions au ras de pâquerette, Feraient bien de les envoyer aux oubliettes, De peur que cela ne tourne en vinaigrette. Méfiant, je viendrai avec les pincettes, Habillé d’une chemisette sous une salopette, Avec des chaussures noires sans chaussettes, Protégeant mes yeux par des grosses lunettes, J’aurai mis le feu avec ou sans allumettes. Mais à vrai dire et pour être honnête, Je préfère me retrouver sous ma couette, Avec une petite même si elle n est pas nette, Des fois, ma foi, où elle serait pompette. Voilà enfin des efforts d’athlète !!