Parfois, de fausses joies cachent de vraies détresses. Faut croire que la vie n’est pas toujours facile. Souvent fauché, sans un sous, adieu richesse, Il suffit alors d’un faux pas pour que tout vacille. Il faut se méfier des faux-semblants, L’apparence extérieure est souvent trompeuse. On se réfugie alors dans des faux-fuyants, Sorte d’échappatoire d’une existence honteuse. On essaie malgré tout de fausser les résultats D’un comportement désinvolte et coupable. On se faufile dans des excuses triées sur le tas, Pour s’extirper d’une condition lamentable. Que se soit dans les faubourgs ou à la campagne Dans les bidonvilles ou les quartiers résidentiels, Les fauteurs de troubles en bandana ou en pagne Anéantissent toute logique existentielle. Ceux qui par acquis de conscience Se prélassent religieusement dans leur fauteuil, Finiront bien par perdre patience, Implorant les cieux comme dernier recueil. Sommes-nous pas entrain de creuser comme des fossoyeurs, En fossilisant ainsi toute notre énergie ? Comprendre que le vrai ici ou le faux ailleurs, N’est pas la panoplie de toute nécrologie ? De même que quand se présente la Faucheuse sans critique, Devant toutes ces fausses hypocrites et inavouées, Qui nous laissent inévitablement septique, Ils ne sauront plus à quels saints se vouer. Certains feront alors preuve de fausse modestie. D’autres se trouveront une nouvelle passion. Mais ils seront comme des faussaires dans l’apathie, Quémandant à qui veut bien les entendre,une simple attention
