Je te salis, ma rue, pleine de traces, Le pollueur choit avec toi, Tu es ternie par tous les enfants, Avec des jus de fruit dans tes artères, T’es vernie. Cette mairie, maire odieux, Triez pour nous, pauvres bêcheurs Maintenant alors dans notre sort. Celui qui en toute impunité, Se débarrasse sans autre formalité, De ses détritus sur la bas-côté, Plaçant ce geste dans sa banalité, Fait preuve de coupable incivilité. Il serait temps enfin que la moralité Retrouve sa place comme la citoyenneté, Au niveau de tout un chacun, avec clarté, Afin que les rues et chemins de nos cités Restent propres pour le bien-être de la collectivité. Disons, halte à l’insalubrité, Dénonçons alors la malpropreté, Sans autre forme d’arrêté. Ne comptons guère sur les municipalités Pour faire disparaître nos impuretés. Il y a va de notre responsabilité, D’enrayer enfin toutes ces saletés, Pour notre hygiène et notre santé.