Tu mets un pied devant l’autre, tu avances. Et de un et de deux, tu te relances. Il te faudra toutefois aplanir ton parcours. Il ne faudra pas trop espérer sur les secours. Tu ne devras compter que sur toi-même. Te poser des questions : Mais qui c’est qui m’aime ? Des questions souvent restées sans réponses claires Te parcourront l’esprit jusqu’à des idées claires. Tu réalises qu’il est long le chemin qui y conduit. Et dans quelles conditions morales tu t’es réduit ? Tu dois te préparer à faire face aux coups tordus Qui souvent ne sauront pas ceux qui te sont dus. Tu connaîtras certainement le doute, la méfiance ; Tu éprouveras peut être un sentiment d‘impuissance. Tu imploreras certes le ciel contre l’injustice, Alors que tu ne seras pas loin du bord du précipice. Mais à force d’abnégation, de courage et de combativité, Tu relèveras enfin la tête pour reconquérir ta dignité. Et là, tu mettras toutes les chances de ton coté, Pour parvenir à tes objectifs en toute sérénité. La confiance retrouvée te donnera des ailes, Aidée en cela peut être par une jolie demoiselle. Tu seras animé d’une force inhabituelle, Balayant d’un revers toutes pressions intellectuelles. Et tu pourras alors savourer de pleines dents, Le succès, le sens du devoir accompli, cependant, Tu garderas une certaine fierté et l’estime de soi Que parvenir à la réussite nécessite un total don de soi. Car la réussite est souvent au bout des souffrances. L’optimisme doit te couvrir de son omniprésence. Car nul ne peut parvenir aisément à ses fins Sans montrer hardiment sa soif d‘avoir faim. Les sacrifices, jadis accomplis dans la douleur, Se paient souvent cash un jour, à l’heure. De tes frères, tu forceras l’admiration, De tes pères, tu gagneras l’éternelle considération.