Conjoncture économique oblige, dorénavant, On assiste, impuissants, de nos jours, de plus en plus, A une nette envolée des prix qui auparavant, Plus ou moins stables, nous avaient toujours plu. Flambée des prix des céréales ! Et c’est le tiers monde qui crie famine. Les émeutes se multiplient sur la planète. Plus de pain, plus d’eau, plus de farine, Les marchés mondiaux font place nette. Ces matières premières en denrées alimentaires, Sont détournées de leurs vocations primaires, Puisque maintenant transformées en bio-carburant, Plus lucratif, eu égard aux autres produits concurrents. Flambée des prix du lait ! Cela ne compte pas pour du beurre. Car pour respecter un soi-disant quota, Freiner les producteurs dans leur labeur, En les empêchant de changer un iota. Flambée du prix du baril de pétrole ! Par soucis d’économie, Les avions volent à l’économie. Ne pas faire le plein de kérosène, Afin de garantir une gestion zen. Mais à quel prix ? Au détriment de la sécurité des passagers ? Pour sauvegarder des intérêts protégés ? Même si le nerf de la guerre est l’argent, En aucun cas, sacrifier la vie des gens ! Face à cette situation alarmante critique, De ces flambées que l’on ne peut plus maîtriser, Attendons-nous à des manifestations dramatiques Venant des populations ignorées et méprisées. Quand certains mangent à leur faim, D’autres crèvent dans leur misère, sans croquis, Implorant des cieux, vivement sa fin. Arrêtons donc de flamber sur nos acquis !