On se regarde sans se voir,On se parle sans mot dire, On se croise, on s’ignore,On critique pour maudire. Tu trébuches, tu tombes,Trop pressé, je t’enjambe. T’as un pied dans la tombe,Je t’aide à y mettre la jambe. L’heure est à l’individualisme. On se protège comme on peut. On se réfugie dans le matérialisme. Au secours ou sauve qui peut !! Mais où est donc passée la solidarité ? Que sont nos valeurs ancestrales devenues ? Oubliées nos relations de proximité ? Où à l’étranger, on souhaitait la bienvenue. Nous ne sommes plus que l’ombre de nous-mêmes. D’esprit de reconnaissance, nous voilà dépourvu. Le sentiment de culpabilité nous malmène Au point de nous comporter comme des m’as tu vu. L’indifférence: ni amour, ni haine. Celle qui nous ronge de l’intérieur, En laissant naître des idées malsaines, Faisant craindre le monde extérieur. L’indigence de l’esprit nous accable. La morosité économique nous conditionne. On se sent comme impuissants, incapables Et dans la détresse ambiante, on démissionne. Il convient dès lors de relever le défi. Prendre son courage à deux mains, En mettant notre générosité à profit, Retrouvons notre fierté face aux lendemains. On pourra alors effacer tout malentendu Dans un climat serein et fraternel retrouvé. On se reconnaîtra dans son prochain, bien entendu, Dans un monde pas utopique mais avec l’esprit rénové. Ne pas faire de différence Afin de ne pas tomber dans l’indifférence.