Maux de vie
Famine, disette, sécheresse, tel est leur quotidien.
Pauvreté, misère, malnutrition, leur "gagne-pain".
Maladies, souffrance, tel est leur destin.
Vivre ou mourir, peu importe, avenir incertain.
Abondance, excédents alimentaires,
Suivi médical, assistance scolaire,
Confort matériel, sans commentaires,
Vivre en groupe pour ne pas mourir solitaire.
Vision terrible de deux mondes qui s’ignorent,
Echec retentissant d’une politique humanitaire,
Tandis que peu à peu le sud perd le nord,
Continue à s’enrichir, l’occident, grenier de la Terre.
Alors que le Tiers-monde s’enlise dans l’horreur,
Le G8 affermit sa domination outrageante,
Se lavant les mains en tout bien, tout honneur,
Faisant fi de toutes considérations obligeantes.
On parle de pays en voie de développement,
On découvre des populations exploitées,
Affaiblies, démunies de médicaments,
Ou dans certaines contrées, mal traitées.
L’aide internationale semble bien insuffisante.
L’action des organisations non gouvernementales
Permet d’éviter le pire, quand elles sont présentes,
Quand on pense qu’il suffirait pourtant d’un hôpital.
Les campagnes contre la faim dans le monde,
Pourtant inondent régulièrement nos journaux.
Quelle est notre position face aux images immondes ?
Ces pauvres, faut-il les considérer comme des marginaux ?
Puisse qu’à un moment ou un autre de notre journée,
Nous puissions avoir une pensée bienveillante, avec révérenc
Devant toutes ces victuailles qui nous pendent au nez,
Que pas loin de nous, des enfants meurent dans l’indifférence