Nous ne faisons que passer. Nous allons tous y passer. On a beau penser et repasser Cette idée comme par le passé, On est vite rattrapé par le passé. Souvent, quand le destin vient de passer, Alors là, le message a du mal à passer. Des bonnes choses, on a du mal à s’en passer. Faudra t-il quémander un laisser-passer ? Pourtant, avant tout souci, la santé doit passer. Il convient donc de l’entretenir avant de trépasser, Car aucun autre bien ne pourra la remplacer, Au grand dam des idées mal placées. A chaque étape de notre vie passée, On se droit des examens, passer, Afin de se prémunir de toute infection dépassée A travers laquelle, on risque d’y passer. Si des détails, on peut s’en passer, D’un jugement fatal, on ne peut outre passer. Car une fois la ligne jaune passée, Ton existence est irrémédiablement menacée. Alors, hâtons-nous, le temps passe. La vie n’est pas un passe-temps. Il faut que jeunesse se passe, Certes, mais sans hypothéquer notre espace temps. Et ceci ne se fera pas en un tour de passe-passe. On ne peut user de passe-droit bien longtemps. Ce message peut valoir de passe-partout en réalité, Face à notre crédulité existentielle, Mais comme il sera difficile de passer à la postérité, Car bien étroite sera la passerelle. Méditons la-dessus en guise de leçon, En privilégiant chaque instant présent vital, Oubliant cet adage : Passons ! Passons ! Marquons notre passage par un symbole monumental !
