Tout au long de ces chemins, Me promenant lentement, Errant dans ces herbes, J’épuiserai mes pas, Flânant dans l’espace vigilant, Dansant dans la vierge prairie.
Les animaux prudents S’échapperont me voyant approcher, Les oiseaux haut perchés Siffleront ma gaieté Enivrant les sonorités Du bruissement du vent Dans les arbres tremblants.
Le bonheur inépuisable Continuera à m’éveiller, Montrant l’existence, L’unique nature.