Au son de la gloire, vous ne résisterez point. Grâce à l’immortel qui est en votre corps. Laissons-lui le temps de se découvrir une nouvelle mort.
Au son de l’histoire, vous pleurerez un jour sur vos années écoulées à vous battre en chœur. Et pour cause...
Vous avez beau chanter, fiers humains. Pour toujours, vous resterez un semblant de réalité.
Au profond de vous, vous n’êtes en fait qu’un crime qui tue sa propre vérité.
A jamais vous laisserez penser que la maladie n’est qu’une triste répercussion de votre inconscient. Et pourtant...
Vous avez beau chanter, fiers humains.
Aux cris, succombent les fleurs. Et seules vos larmes dévoilent votre peur d’un univers sans fin. Les jeunes ne sont plus ce qu’ils étaient car ils ne seront jamais ce que vous êtes.
Le temps défile sans que vous vous en aperceviez. Vous roulez vos billets tout au long des chemins mais faites attention, rien n’est plus dangereux que de subir la vie. Et pour cause...
Vous avez beau chanter, fiers humains.
Pour vos enfants, un soir, vous avez prié pour qu’ils deviennent géniaux.
D’ailleurs vous réussissez toujours à fonder vos espoirs sur les autres.
A jamais l’intelligence restera à vos yeux la possibilité d’un miracle.
Sibyllin espoir de votre conscience, les miracles sont un simple fruit de l’ignorance.
Mais que voulez-vous, vous ne deviendrez jamais un chanteur...