Sans toi, ni mot. Je ne pouvais plus rien dire. Ni bouger, ni pleurer. Tout juste chanter avec Ferré car lui seul me comprend.
Un jour, tu m’as souri. J’ai cru que tu m’aimais mais tes sourires sont des couteaux qui s’enfoncent dans mes veines. Ils sont cruels, tu ne peux le nier. Ils sont peut-être chiffonnés dans ton cœur mais tu n’oses les déplier.
Sans toi, tout seul. Je ne pouvais plus rien faire. Ni écrire, ni souffrir. Tout juste chanter avec Ferré car lui seul m’en apprend.
Un jour, tu m’as regardé. J’ai cru que tu me contemplais mais tes yeux sont des hymnes à une mort profonde. Ils sont creux, tu ne peux les ouvrir. Ils doivent être perdus dans cette tête trop grande que tu n’oses brusquer.
Sans toi, ni mot. Je ne pouvais plus rien dire. Ni manger, ni crier. Tout juste écouter Ferré qui est le seul que je comprends.
Un jour, tu m’as souri. J’ai pensé que tu m’aimais mais tes sourires sont des cendres qui brûlent dans mon corps. Ils sont empruntés, tu ne peux le nier. Ils sont peut-être vrais en toi-même mais si peu naturels qu’ils passent pour de faux baisers.
Sans toi, toujours seul. Je ne pouvais plus rien faire. Ni courir, ni périr. Même plus écouter Ferré qui pourtant été le seul à m’aider.
Un jour, tu m’as regardé. J’ai pensé que tu me contemplais mais tes yeux sont des poisons qui meurent dans mon sang. Ils sont lourds, tu ne peux plus les ouvrir. Ils doivent sans doute s’évanouir dans ta tête trop prise par un banal sentiment de besoins matériels qui dépasse tes croyances en l’amour.