Quand sous le couvercle pariétal, Dans cette immense et minuscule contenant, Viennent pensées matinales, Ou même encore celles du crépuscule.
Se bousculent, l’une et l’autre souvent, A qui mieux mieux chaise musicale. Capharnaüm vaporeux et empiétant Dans cette espace confiné amical,
Entre désir et espoir, peur et confiance, Tous ces sentiments et ressentis ici, S’enroulent et valsent s’emmêlent en transe, Étreindre, éteindre la stridente mélodie.
Puis moment de grâce et de quiétude. Enfin se calme, mélopée d’habitude. Il faut saisir l’instant où rien ne bruit. Quelle est ce tonnerre par la porte de mon âme qui s’enfuit. Ne rien dire, ne rien n’entendre, ne rien penser. Il est là… le moment de volupté.