Tic, tac, tic, tac coule le temps. C’est le bruit de notre horloge qui s’égrène. Le temps s’en va et coule dans nos veines. Où est passé notre âge d’enfant ?
On aimerait pouvoir arrêter le temps, Tant et tant de choses encore et encore vécues, Mais pourtant corps et âme jamais ne sont repus. On voudrait de ce repas toujours autant.
On aimerait tout voir et tout connaître, De notre âme laisser ouvertes les fenêtres, Là où s’émerveillent toujours nos prunelles, Regarder du côté où la vie est plus belle.
Mais le sablier ne sera jamais retourné, À l’intérieur le sable n’a de cesse de couler. Mais jusqu’au dernier grain je vais profiter, Car il y aura toujours de bonnes choses à glaner.
Et quand sera venu le moment tant redouté, Que le tic, tac, tic, tac, ne sera plus qu’un écho, Je retrouverai second souffle de nouveaux, Dans cette endroit que nul ne connait.
