Les arbres déchirent leurs habits verdâtres Car un vent vient apporter la désolation. Le cœur éperdu par une nuit grisâtre Projette le mal dans les dents d’un lion.
Mugissement en vain pour la nature : Plus de feuilles qui égaient le monde. Des ruines sous nos pieds d’ordure, Une terre sèche qui s’innonde...
Une écorce nue lancée à l’horizon Pareil à un fouet sous une peau délicate. L’amère froideur d’une décision À l’affût des griffes d’une patte.
Le geai charmeur à la volée. Des bruits ! il s’éloigne à tout jamais. Sous un ciel brûlant de mille péchés. N’oublie pas de revenir avec la paix !
Une guerre à finir à la pointe du fusil, Le monstre délicieux est là, tête haute. Que de terrains déjà conquis ! Décidément, il est vraiment notre hôte !