Les dendrites décontenancées, l’odieuse nudité. Un vent désoeuvré balaie une beauté certaine. Un déclin sournois, un verdâtre sans haleine. Saison punitive, silence d’un ciel dévasté.
Les grillons s’étouffent, l’oiseau vacille… La griserie frissonne, la feuille se fige. Un décor marbré, désolant, je m’afflige. Des pas mystérieux, faibles pacotilles.
Le frisquet domine, saison bestiale. A quoi bon souffrir, mugissement éhonté! La terre tremble, les branches saccagées. Vitre timide, nostalgie banale.
Chasse l’amertume, le foyer crache sa chaleur. Nordir dans l’attente d’un apaisement serein. La volonté d’agir, entendre ce doux refrain. Se vêtir, parcheminer ce vent avec candeur.