Des arbres, des montagnes, des lacs, Des rivières, une nature quelque peu sauvage ; Des chemins rocailleux menant à des villages, Des cervidés, de beaux sites, des parcs.
Des années s’écoulent sur cette voûte céleste. Je me bâtis un rêve où je serais lointain Mais le cœur et le corps sont incertains. Le bonheur hésite à envahir mes gestes.
Un désir immense de partir sans arrière-pensée Et maintenant tout n’est que songe et méditation. La panique s’est arrêtée dans une sage décision. Je regarde le ciel et je pense à mon passé.
L’émotion se dispute une raison valable de vivre. Puis-je être heureux au milieu de cette villégiature ? Cessation de nourrir un faux idéal vers cet azur. Je suis la tourmente dans un corps qui veut survivre...
Espoir de connaître enfin l’apaisement de l’esprit, De n’avoir que soucis, le quotidien de l’existence. Je me cherche, je me questionne : je suis l’enfance ! L’adulte viendra, j’imagine, avec sérénité et défi.
De l’extérieur, un champ quelconque et un lac impersonnel ; C’est le monde que j’habite dans un horizon encore étranger. Mon cœur palpite car à l’intérieur, il y a ma Bien-Aimée. Un départ ? mais non ! j’entends sa voix, son appel !!!