Combien je vous chéris, combien je vous admire Bosquets dont les couleurs respirent le printemps ; Verdure, fleurs, parfums au charme revêtant Le lustre d'un tableau offert en point de mire.
Vers l'heure où le zéphyr vient en douceur s'inscrire Dans un souffle éthéré aux appas de l'instant, Sous les denses rameaux le silence est latent, La substance du breuil paisiblement respire.
Je satisfais mes sens dans cette volupté Qui verse en mes regards tant de complicité Dans le sein verdoyant d'agrestes aquarelles.
La coronille en fleur et les massifs de thym Saupoudrent le maquis de senteurs solennelles, Déposant leur nectar jusqu'au jour qui s'éteint.