Je vais par les sentiers chargés de l’émeraude D’une flore innombrable occupant la forêt, Échappant aux touffeurs dont le bois me soustrait, Et où au chant de paix mon esprit s’accommode.
Pas un bruit, si ce n’est le charmant épisode Du trille des oiseaux, auquel mon intérêt Y cueille intensité, et mon cœur guilleret En savoure l’instant, lyrique comme une ode.
J’invite tous mes sens dans ce doux promenoir, Quand l’heure s’énamoure, et pour mieux m’émouvoir, M’offre sa poésie qui farde la nature.
D’un invisible archet qui chante la couleur, Les arbres, les ruisseaux : leur belle architecture, J’écoute et j’apprécie ce calme ensorceleur.