Images floues d’un temps aux formes fugitives ; Avènement des sens dans le carmin du soir, Qui, généreusement, en mes pensées captives, Déploient maints souvenirs comme un vieil ostensoir.
Le silence descend en litanies plaintives, Expirant ses secrets sans le moindre surseoir, Quand mes regards se font rêveries affectives, Que mon âme respire et a don de me seoir.
Dieu que ce charme est rare au logis de mon cœur, Lorsqu’un flot d’indolence y dépose en candeur Tant d’égards, tant d’amour au creux de ma mémoire.
Aux mirages d’espoir, et dans l’aménité, Que de visages chers dans cette intimité, Tendent vers moi leurs mains en sortant de l’histoire.