Dépose en ton écrin cette poudreuse blanche, Firmament hibernal habillant mes regards, Qui sur les champs irise en de subtils égards, L’immaculé manteau où le froid se retranche.
Un grand oiseau de nuit sur l’orpheline branche, Observe, indifférent, une harde d’isards Migrant vers l’horizon, aux appuis montagnards, Et dans le clair matin, marchant l'allure franche.
L’onirisme patent transpire aux sentiments, Quand le ciel s’angélise à mes raisonnements, Sous l’aile enveloppant ce préau du silence.
C’est l’heure où la pensée voisine les frissons, Quand les nymphes bénies ont éteint leurs chansons Qui, portées par les vents, éloignent leur romance.