Dans l’alanguie douceur d’un soir de plénitude, Où l’âme est attendrie, vit amoureusement, Le rêve enveloppé dans la béatitude, Voir fleurir les pensées s’y brodant galamment.
Le ciel va très bientôt, dans son infinitude, Se couronner d’éclats aux teintes diamant, Tandis que Séléné, selon son habitude, Traversera la nuit, glissant docilement.
Les parfums éthérés échappés des maquis, Arômes délicats, s’entremêlant, exquis, Diffusent, capiteux, leur nectar magnanime.
Et les fleurs assoupies aux jardins des velours, Corolles repliées au biotope intime, Dodinent mollement sous la brise aux entours.