Coucou ! L’entendez-vous cet oiseau sans vergogne Qui revient au printemps nous pousser son refrain, Qui voudrait nous surprendre en gentil boute-en-train Quand il fait dans les nids la cynique cigogne.
Coucou ! Fichtre ! Et toc toc ! C’est le pivert qui cogne ; Oh ! La dupe nounou qui lors ne veille au grain, Le dodu nouveau-né, de son arrière-train, Vire illico ses œufs qui le mettent en rogne.
Coucou ! Pauvre oisillon, si jeune abandonné, Puisque sitôt pondu, tel quel, sitôt donné ; Mais qui, qui donc t’appelle ? Et si c’était ton père,
Coucou ! C’est dans les bois que je l’entends chanter, C’est la première fois, aussi je désespère, Car sans un rond en poche on peut bien déchanter.