"Louons ce bel esprit qui sème ce qu’il gagne, Ce vaillant paladin qui par monts et par vaux S’en va, passe en jurant le col de Roncevaux Et regarde au lointain le royaume d’Espagne".
Sur la sente escarpée au flanc de la montagne, Comme lui, pèlerin, prêche ce que tu vaux : "La Castille est son rêve où trônent ses rivaux !", La Galice est le tien si la foi t’accompagne.
Quant à moi, vieux rapin, j’irai, par l’Aragon, Quérir à Saragosse un divin parangon, Et cheminant dès lors, jusque l’Andalousie,
M’attarder à Tolède où peignit le Greco, Puis entendre à Grenade, écrin de poésie, Par la plaine et le vent, gémir Federico.