Loin des yeux, loin de toi Ton image reste en moi Je me rappelle ta voix Je me souviens ton parfum Ton rire comme un embrun Réchauffe mon corps humain Mais chaque jour je pleure Ton absence dans ta demeure Ton corps n’est plus qu’un leurre Ce triste jour du mois de juin Même s’il y avait la bonne odeur du foin Toi tu es parti bien loin Que c’est triste de mourir Tu me laisses que des souvenirs Immense chagrin, peine d’un martyr