Ah solitude, amie d’instants lourds et présents, Sous tes draps se cachent de futiles gagnants, Diablotins glauques, plaisants qui entrent en action ; Le sabat débite son voile d’impressions.
Liquide glacé qui coule délicatement, Le poison s’immisce, froid, dans les interstices. Il plane et frôle et s’étale. Surtout il ment. La raison, vers l’abîme, lancinement glisse.
Tout l’être sombre lentement vers la dérive. Un des derniers sursauts attise et la ravive. Dans un large déploiement d’ailes, elle mord le cou Pour gober finalement l’univers du fou.