Quiconque, sans le voir reconnaît son village En entendant ses bruits qui lui sont familiers. Chaque ruelle, chaque recoin, chaque passage Résonne dans son cœur d’un son particulier.
Ainsi dans mon village, les notes du clocher, Je les reconnaîtrais entre mille, entre toutes. De colline en colline elles viennent nous chercher, C’est un peu comme un phare qui nous montre la route.
Elles sonnent pour les joies et tintent pour les peines Et chaque heure pour dire : « Allez, l’heure est sereine » Ces notes coutumières, nostalgiques et tendres
Résonneront un jour, pour moi, dans le vallon. Elles s’égrèneront, portées par l’aquilon Et je serai le seul à ne pas les entendre.