J’ai peur qu’un jour prochain, avec son regard clair, Mon fils me reproche ce monde qu’on lui fait. J’ai peur de ne pouvoir qu’approuver sa colère, Moi qui passais mon temps à le faire rêver…
Mais ouvrez donc les yeux messieurs les politiques Et contemplez un peu ce qu’avec nos deniers Vous avez fait hélas de notre république… Responsables et coupables dans le même panier.
Levez-vous donc enfin orages désirés, Cette tragédie n’a que trop longtemps duré. Debout les jeunes, debout les damnés, les exclus,
On a tué vos rêves et brisé vos envies Et montrez bien que vous ne supporterez plus Cette infâme galère, cet ersatz de vie.