Si ta beauté mérite d’un poète l’hommage Ce n’est certainement pas celui d’un maudit ; Ce visage si pur et cette âme si sage Evoqueraient plutôt l’idée du paradis. J’aurais pour la louer aimer t’offrir des vers Tout empreints de tendresse et de félicité ; Il faut me l’avouer, je ne suis pas Arvers Et je ne sais écrire que des banalités.
Il m’arrive parfois – c’est bête – de penser A, s’il t’avait connue, ce qu’aurait dit Musset.
Il est au fond de moi, comme un tas de débris Des poèmes enfouis et l’on peut regretter Tous ces alexandrins que je n’ai pas écrits Et tous ces mots que je n’ai pas su t’inventer.