Lorsque je te veux dans mes rêves, Je pense à toi en m’endormant. Et que la nuit soit longue ou brève, Elle se transforme en roman Dont tu es, bien sûr, l’héroïne. Me voilà chevalier servant D’une princesse, d’une tsarine, (Ce rêve-là revient souvent) Dans des aventures incroyables Toi, tu te lances à corps perdu ; Moi, je te suis, toujours affable, Amoureux transi, éperdu. Toujours à tes côtés, serviable, Volant sans cesse à ton secours, Toi faisant semblant, implacable De refuser tout mon amour. Je me réveille plein de fièvre, Par ton attitude, outré, Dépose un baiser sur tes lèvres… Était-ce un rêve… ? Était-ce vrai… ? Tu te retournes et tu m’embrasses, Tu dis « Je t’aime mon amour », Toutes mes angoisses s’effacent. Dès lors, que vienne un nouveau jour.