Victimes et témoins de notre barbarie La "civilisation" a meurtrie la nature Vorace et toxique, elle muselle son futur Violente et profane, mère de milieux impies
Chassons de nos petits cœurs la bestialité Sans trahir l'humanité qui nous/la constitue Parce qu’elle consacre l'honneur et le respect Montrons que des racines, elle suscite la vertu
Autant qu'elle fut trahie, elle fut un refuge Autrefois égide, hiérophante ou sanctuaire Ô temps, fourbe menace ou martyr étrangère,
Ô mœurs, la suppliciée abhorre la gangrène : C'est eux, qui l"ont asservie, trafiquée ,battue Pourtant, l'augure de cycle en est la lanterne