C'est en écoutant cette chanson D'un artiste dont on ne connaît pas assez le nom En anglais, cela peut-être traduit par: " quelque part mais pas ici"
À force de l'écouter en boucle Du passé sont remontées les souffrances La méconnue cruauté de l'enfance À force de l'écouter mon visage se mouille De larmes et d'une douleur immense Est ce que je vais devenir fou ? Non, malgré les douloureux remous C'est un repère pour tous ceux pleure Des paroles pour qui soignent les larmes des enfants Quelque part dans mon coeur Au fond serré mais plus grand
Alors aujourd'hui j'écris à tous les enfants qui pleurent Je ne suis pas le père noël et ces mots seront mon seul présent Je ne les empêcherais pas de mourir Ni de perdre leurs frères et soeurs Ni de porter balles et fusils Ni de se faire battre par leurs parents Ni d'encaisser les pires sévices Je ne les rendrais pas moins seuls Ou plus riches ou moins tristes Ou sûrs d'avoir un foyer stable et aimant Ou sûrs, que de faim, ils ne puissent mourir J'écris pour qu' un jour où ils seront plus savants Un jour où ils seront libres J'écris pour que les souvenirs dans leurs coeurs Arrêtent de les faire souffrir Car toujours ils ont traversés les écueils Eux pour qui rien ne fut facile J'écris pour le jour où ils se souviendront de leurs enfances Car du haut de leur empires fragiles Je veux qu' eux qui n'ont pas tout eu pour être bien portant Pour moins souffrir Puisse avec enfin grandir Avec des épaules reposantes et de quoi se nourrir Avec de la quiétude et des amis Pour tout ceux qui auront été grandi Par cet atroce monde purulant d'injustice Je veux qu' ils aient du bonheur dans le sang
Ce doux soir de 2018 Je verse pour vous quelque parole J'écris pour les autres enfants qui pleurent Ceux qui ont connu de moins grands traumatismes Ceux qui n'ont vraiment vu de drames Ceux qui ont presque pu dormir la nuit Et qui pourtant versent des larmes Je m'adresse aux enfants, qui de l'échec ouïrent toutes les alarmes Qui de leurs parents reçurent les cris et les coups Portant malgré eux des traces de l'amour Que nos parents portent pour nous Je m'adresse à ceux dont, souvent, on troubla l' âme Par d'autres qui étaient plus troublés encore Qu' ils retiennent leur durs labeur Pour que quelquepart , quelqu'un les aime Pour qu' ils souffrent plus des insultes Des racismes et des coups Car j'ai moi aussi été comme eux Esseulé et perdu Car un jour ils se serviront de leurs différences Telle une lame et une armure Un sourire , une main tendue Je m'adresse à ceux qui ont reçu les blâmes Par leurs maîtres ou leurs familles Les enfants chez qui fleurirent La honte et la culpabilité De ne pas avoir été assez forts D'avoir versé trop de larmes Alors qu' ils commençaient à peine à saigner De lâcheté, ils prononçaient des paroles Je veux qu' ils s'en sortent Je veux qu' ils trouvent leur flamme Que pour leurs rêves ils se battent jusqu' à la mort Je m'adresse aux enfants qui sanglottent Je ne les empêcherais pas d'avoir fais les mauvais choix Je ne reparerai pas leurs erreurs Car même j'ai fais les même, Même si j'ai ressenti la même douleur Qui avec le temps m'a assagi Je ne pourrais tout leur dire Car eux seuls peuvent la comprendre Dans la quête pour savoir qui ils sont Et quel est leur avenir Le courage ils trouveront Dans ma dite naïveté, je crois Qu' ils y trouveront la philosophie Dans leur innocence Ils trouveront les crocs Pour ne plus se faire battre par la vie Sans pour autant devenir des monstres Dans leur naïveté ils garderont l'espoir L'espoir qui niche dans les grandes blessures L'espoir qui les fera se relever Dans mon innocence j'ai gardé la mémoire Même s'ils ne le font pas J'espère que si douloureuse qu' elle soit Larmoyant la tête dans leur genoux S'etoffant de vertue La memoire vaincra les angoisses
Une dernière fois j'écris pour que l'on se souvienne de la dureté de l'enfance Qu' elle ne soit plus jamais négligée Par ceux qui ont essuyés ses baisers amers Je veux qu' on se souvienne qu'être jeune fait souffrir Ne pas avoir de travail et de dettes Ni de savoir ni de sagesse Ne pas être conscient ,Ne pas être libre Condamne pourtant aux éternels regrets À ne jamais vraiment trouver sa place À ne jamais aller de l'avant À toujours devoir souffrir Je veux qu'on sache qu'elle est nécessaire À l'émancipation de tout être humain Que par les frustrations d'hier Pour ceux qui y trouveront leur lumière Elle enfante de nouveau lendemain
Je veux que tous les vieux enfants Qui ajourd'hui ont déterres les vieux souvenirs De leurs âpres vies infantiles Qui de leur sagesse responsable Ont ensemés les terreurs infertiles Que tous les damnés qui ont côtoyé le Mal Trouvent un jour la rédemption Trouvent une luciole dans la nuit noire Et que dans un cran admirable Ils prennent congés de leurs bourreaux De leurs regrets, de leurs cauchemars Pour enfin vivre avec la raison Et à ceux qu' ils aiment en disperser les pétales Car sans eux jamais ne fleuririront Les fleurs de la nations Les principes qui font que chacun peut peindre sa propre toile Que chacun a le droit au bonheur Si étrange paraissent sa peinture Je veux que l'on puisse être fier de ses couleurs Peut importe notre âge Peut importe les épreuves Toujours,elle lancine Mais ce sont nos larmes qui lui donnent son allure Et il faut que l'on se souvienne que nos racines Font que de notre enfance, nous somme le feuillage