Vide, le coeur des hommes après avoir vidé la terre pour remplir leurs ventres.
Vide, mon âme alors que j'ai fendu cieux et terres en quêtes des réponses qui n'existent pas .
Vide, moi qui pourtant combat l'oubli par la poésie mais qui au final ne crie que mon incapacité à être à travers le temps
Vide, le désert qui efface pas à pas ceux qui l'ont vaillamment arpenté : les mondes, mêmes lointains, perdent leurs essences et se ressemblent tous. Il ne reste que des vieux mirages, des fausses promesses.
Vide, les hommes qui picorent les destin pour flatter les augures divines : qui sait si le hasard se moque de nous ?
Vide, ce poème noyé de pessimisme, qui tentant de le combattre , raconte cette antique chanson lyrique et lourde, chantée depuis déjà trop longtemps.
Vide, le journaliste, marchand et tapin professionaliste, qui jette quelque pincée de -sable- haine , d'amalgames et de mensonges sur brebis galeuses et dans les yeux des petits et grands enfants , dans l'espoir qu'enfin ils puissent trouver Morphée dans la Nuit Noire