La descente s’éternise, et le puits est profond La lumière s’amenuise, l’inconnu environne L’eau envoute et attire dans l’énorme Siphon Et la psyché s’étiole dans un monde sans couronne.
On s’accroche aux racines, on tente de faire mieux On s’épuise, on s’enlise, on construit des chimères. Rien n’y fait, c’est la chute. Le vide rend sourd les dieux
Tous les repères explosent, le réel s’évanouit La peur, l’angoisse, gagne peu à peu la raison Il ne reste plus rien d’une vie épanouie.
Le sommeil se perturbe de rêves agités On cherche des refuges dans sa propre maison On végète quelque part dans un songe, alité.