Nous le savons, les idéaux sont pacifiques Et l’histoire est violente, mais nous résisterons A toute ignominie, fétide et maléfique Pour devenir alors le nouveau forgeron.
Le poison s’insinue, sournois, par tous les pores Les brumes malicieuses envahissent nos cœurs D’où s’échappe le venin qui a fait tant de morts Et que nos espérances fécondent sans frayeur.
Le temps nous échappe, l’honneur se disperse Le déclin se faufile en des ombres amères Que des vents ténébreux et maudits, traversent.
Notre sérénité dépend de nos talents Qui ne sont point présents, et même éphémères, Mais qui restent toujours un espoir nonchalant.