Je suis le débonnaire, l’ami, le bienveillant Le chevalier du vent qui sème les espoirs J’offre bien volontiers mon cœur à qui le veut J’idéalise la paix, j’aime tous les vivants.
Les miroirs me renvoient ma lumière qui chancelle Dans l’image déformée de mon visage blessé, Et se pose sur ma main la blanche tourterelle Qui efface pour un temps ce que j’avais laissé.
L’hommage n’est pas offense, mon être encore fermente, Les fruits trop verts murissent, la vie se hâte, explose En germes bientôt fleuris, en braises encore fumantes.
J’éternise mes pensées, et consolide l’idée Que les roses sans épines restent à jamais éclosent Et que leurs pétales ne sont nullement ridés.