C’est bientôt le matin, nous verrons le soleil S’élever au lointain sur les crêts de Narbonne Les pinèdes rougeoyantes s’embrasent de vermeil Se consume par le feu, et tout devient carbone.
Le vent chaud du désert chargé de sable humide A inondé nos rêves et souvenirs d’enfance D’un peu de ces pays aux espaces toujours vides Fertilisant nos cœurs ouverts et sans défense.
Les ruisseaux, les rivières, suivent les cours étranges Des campagnes minervoises plantées de vignes fières Qui sentent déjà le vin de la future vendange.
Les collines orientées aux terroirs prometteurs Dessinent le devenir sur le bois, sur la pierre D’un pays si profond qu’on s’y noie à toute heure.