Les chats sont devenus à force de patience Les seigneurs de la rue, les maîtres de Byzance Ils ont pris possession de toute la maison Ils pissent même constamment sur notre paillasson.
Ils deviennent possessifs et prennent nos fauteuils S’installent sur le lit et coutent au portefeuille. Ils affutent leurs griffes aux rideaux, aux coussins Et miaulent dans la nuit pour sonner le tocsin.
Les repas sont choisis dans le luxe pour gourmets Des sachets de Félix, du poisson et du lait. Et pour quelques rons-rons ils nous font oublier
Qu’ils ont élégamment déchiré mes souliers C’est la vie de château sans être des siamois. Je suis pris en otage, au secours, sauvez-moi.