Je valse mes émois, mes états d’âme, mes joies, Mes pas dessinent au sol la plupart de mes peines. Marionnette, ma vie ne tient qu’à un fil de soie Que tire assurément une quelconque reine.
Je lutte constamment contre la pesanteur Qu’un plaisir de bouger transforme en verticale Mes rondes se subliment en gestes créateurs Et mon oreille incline mes visions musicales.
Mon déséquilibre raffine mes ballets Me donne confiance en moi et me rend plus léger J’invite ceux qui dansent aux fêtes du palais.
Je suis à la limite des émotions tardives Je me sens incertain, peut-être même piégé, Dans la grande farandole qui mène à la dérive.